Article paru dans le Midi Libre le 25 avril 2017


Le PLU ne fait pas l’unanimité en réunion

La commune doit se préparer à accueillir 145 habitants d’ici 2028.

La deuxième réunion pour le PLU s’est déroulée devant un public moins nombreux mais plus vindicatif.

Elle était présidée par le maire Thierry Daublon, une partie du conseil municipal et par la responsable du bureau d’études, AVB.

À l’aide de tableaux très clairs, elle a retracé les étapes de cette révision du PLU. Cette deuxième phase concernait le PADD, projet d’aménagement et de développement durable, en insistant sur la limitation du développement urbain et la prise en considération de zones à risques : inondations, incendies, etc.

Le PADD définit les orientations générales. Ce document s’est affiné, il est plus musclé, il durera 12 ans. Il s’appuie sur la loi Duflot c’est-à-dire que le COS (coefficient d’occupation des sols) limitait la constructibilité des terrains et empêchait la densification de certains quartiers. Un article de cette loi du code de l’urbanisme a été modifié, il a supprimé le COS.

Le PADD définit donc les orientations des politiques d’aménagement, d’équipement, d’urbanisme, de protection de la nature. Il doit être complété par des orientations d’aménagement et de programmation. Celles-ci s’appliquent à des espaces, des quartiers ou des actions publiques. Elles sont devenues obligatoires avec le Grenelle 2 de l’environnement. Les OAP doivent mettre en valeur les paysages, les entrées des agglomérations, le patrimoine et lutter contre l’insalubrité.

La croissance démographique du village pour les 12 ans à venir doit être de 1,15 % par an en accord avec le Scot Pays de Cèze. D’ici 2028, on prévoit 145 habitants de plus, 193 logements, barre maximum à ne pas dépasser. Le réservoir foncier maxi doit être de 12,5 ha et la consommation foncière de 790 m2/h, donc il faut réduire le bâti de 25 %. Il faut urbaniser en priorité les espaces libres, surtout sur le village, valoriser et préserver des espaces naturels et la plaine agricole.

Deux quartiers sont à finaliser : Cantarelles (5 ha) et Valen (3 ha), l’urbanisation de ces deux lieux. Le stade doit retrouver un autre visage soit un parking, des services, des loisirs… Pas de nouvelles créations de logements dans la plaine agricole, que des extensions des habitations. Les mas peuvent ajouter un garage, une piscine. Avéjan n’aura pas d’urbanisation au 1er plan. Il faut développer le potentiel touristique vert lié à la Cèze. Le public a pu s’exprimer. Parfois les échanges ont été tendus.

Françoise Barry

Diaporama