Article paru dans le Midi Libre le 25 février 2018
Thibault Puech, étudiant en cinéma, inspiré par le village
Ils sont une douzaine de jeunes ce jour-là, vingt avec les figurants. Certains ne se connaissent pas, mais tous sont impliqués dans le court-métrage de Thibault Puech, étudiant à Montpellier, en troisième année de licence cinéma.
Thibault Puech est originaire de Saint-Jean-du-Gard. Tout jeune, il est baigné dans le monde magique du septième art grâce à sa maman qui, à l'aide d'une caméra toute simple filmait sa famille. En grandissant, il a pris lui-même la caméra. Les petits films réalisés étaient projetés dans le cercle familial. C'est tout naturellement, que le bac en poche, il a choisi la filière cinéma. Là, il a pu perfectionner sa technique, participer à de petits festivals, dont un à Montpellier où il a obtenu le Prix du jury. Il a été marqué par deux films : The Road et Le Seigneur des Anneaux et par les performances irréprochables de l'acteur Viggo Mortensen. C'est son univers. Après avoir fait une série sur internet, il a décidé de franchir un pas de plus avec un court-métrage post-apocalyptique. Ce genre aventure fantastique avec effets spéciaux lui convient parfaitement.
1 000 € de budget
C'est grâce à la lecture d'un article, paru sur Midi Libre, sur Saint-Jean-de-Maruéjols, qu'il a décidé de venir tourner dans ce secteur des anciennes mines.
Le scénario a été écrit et construit à deux, Thibault Puech et Mathilde Rousset. Les autres participants viennent du monde du spectacle, certains montent leur propre entreprise. Une cagnotte en ligne leur a permis de récolter 1 000 €, somme nécessaire pour les repas, l'hébergement dans des gîtes, les costumes trouvés dans les friperies, les effets spéciaux...
Ce court-métrage sera présenté dans des festivals, pourquoi pas à celui de Clermont-Ferrand.
L'avenir de Thibault Puech est tout tracé, il sera réalisateur. Le montage d'un film, malgré l'énorme travail que cela implique, est pour lui un vrai plaisir.
Françoise BARRY